Aussitôt la Saint-Jean-Baptiste derrière nous, voilà déjà le temps de célébrer le Canada le 1er et la Ville de Québec le 3 juillet! Vous avez déjà vu différentes villes québécoises à travers l’œil de grands peintres; c’est maintenant le temps de visiter la Ville de Québec en peinture, capitale de la Belle Province et ville de la Galerie Perreault!
PREMIER ARRÊT : QUÉBEC THROUGH THE TREES
Approchez, approchez, ne soyez pas gênés! Robet Pilot semblait observer la belle ville de Québec de loin lorsqu’il peigna cette huile sur panneau de bois en 1929. L’artiste, né en 1898 à Terre-Neuve, a vécu une grande partie de sa vie et est décédé à Montréal en 1967. Est-ce pour cette raison qu’il a peint la Capitale-Nationale comme s’il y jetait un dernier regard sur le chemin du retour vers la métropole? Mystère!
DEUXIÈME ARRÊT : VIEUX-QUÉBEC
Notre visite débute dans le Vieux-Québec, arrondissement historique inscrit à la prestigieuse Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 3 décembre 1985. Marc-Aurèle Fortin a rendu hommage à ce lieu iconique de la Ville de Québec dans cette aquarelle de 1940 en présentant non-seulement les bâtiments du quartier, mais également la campagne au loin, encore présente dans ces années. Comme le paysage a changé!
TROISIÈME ARRÊT : PARLEMENT DE QUÉBEC
Prenons quelques instants pour jeter un œil au Parlement, berceau de la démocratie québécoise et peint ici par Lionel Fielding Downes en 1956. Cet Anglais a parcouru le continent américain avant de tomber amoureux de la région de Québec et de s’y installer. Les couleurs de la végétation avoisinante bordent le bâtiment pour créer un mouvement dans cette magnifique huile sur masonite.
QUATRIÈME ARRÊT : RUE ST-LOUIS
Continuons notre chemin sur la Rue St-Louis; bien que Patrick Kinn ait l’habitude de peindre de superbes paysages typiquement new-yorkais (à voir ici), l’artiste né à Paris mais établi à Montréal n’a pu s’empêcher d’immortaliser cette rue où touristes et habitants du quartier se côtoient à l’année longue. Malgré la pluie, le coin bouillonne de vie dans cette acrylique sur toile, comme dans la vraie vie!
CINQUIÈME ARRÊT : PLACE D’ARMES
Arrêtons-nous quelques moments du côté de la Place d’Armes. Betty Baldwin, née en Angleterre, avait l’habitude de peindre des coins du Vieux-Québec comme la Rue des Remparts ou le Couvent des Ursulines, inspirée qu’elle était par Québec : « C’est maintenant mon pays et je ne le quitterai jamais. Pour un artiste le meilleur endroit c’est le Québec. » C’est donc tout naturellement qu’elle choisit ce parc pour une huile sur toile, autour de 1955!
SIXIÈME ARRÊT : RUE DU TRÉSOR
Faisons quelques pas sur la rue du trésor pour revenir au début des années 1950. Originaire de Grand-Mère, Jeanne-D’Arc Leclerc a étudié à l’École des Beaux-arts de Québec avant d’exposer à Québec, à Montréal, à Ottawa et à San Francisco. On voit dans cette huile sur toile le style figuratif à la spatule et les couleurs propres aux œuvres remplies de luminosité de l’artiste!
SEPTIÈME ARRÊT : PARC MONTMORENCY
Profitons du soleil au Parc Montmorency, avec une vue imprenable sur le Château Frontenac, gracieuseté de Francesco Iacurto! Celui qui était le plus jeune étudiant de l’École des Beaux-Arts de Montréal, à 14 ans, a gradué en 1923 avec Paul-Émile Borduas et Sylvia Daoust. On sent l’expérience et le talent du peintre dans cette œuvre réalisée en 1989!
HUITIÈME ARRÊT : PROMENADE À LA CÔTE-DE-LA-MONTAGNE ET BASSE-VILLE QUÉBEC
Continuons notre visite en descendant la Côte-de-la-Montagne et en revenant dans des temps plus modernes; dans ce cas-ci en 2016, avec Normand Boisvert qui nous offre un paysage enneigé. Promenons-nous en Basse-Ville, à travers les bâtiments colorés bordant le fleuve Saint-Laurent et sous l’œil bienveillant du Château Frontenac! Pas étonnant que de nombreuses collections privées et publiques, dont la collection de la Monnaie Royale à Ottawa, détiennent des tableaux de l’artiste autodidacte originaire de Trois-Rivières!