Alfred Laliberté RCA
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1 œuvre
Affiche 1 - 1 de 1 œuvre
1878-1953
Alfred Laliberté naît de père agriculteur à Sainte-Élizabeth-de-Warwick au Québec en 1878. Adolescent, le jeune s’adonne dans ses rares temps libres à la sculpture sur bois. Avec le support de Sir Wilfrid Laurier premier ministre pour lequel il a réalisé une sculpture sur bois grandeur nature, le jeune s’inscrit en 1898 au Conseil des arts et manufactures de la province situé à Montréal. L’institution y dispense entre autres des cours de modelage et de dessin. Ébloui par la qualité du travail effectué par l’élève au cours de ses trois années de formation, le Conseil attribue au jeune homme une bourse qui lui permet de se rendre en France en vue de parfaire sa formation à l’École des Beaux-Arts de Paris, lieu qu’il habite jusqu’en 1907. Au cours de son séjour, l’artiste se lie d’amitié avec Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté originaire d’Arthabaska.
À son retour au Québec, Laliberté influencé par Rodin amorce sa carrière de sculpteur. Il crée au cours des années 985 sculptures. L’artiste s’illustre rapidement comme sculpteur national, réalisant des statues de bronze, œuvres monumentales et commandes diverses attribuées par concours par certaines instances politiques. Parallèlement à l’exécution de ses contrats, le sculpteur présente en galerie des œuvres personnelles, bronzes, marbres, plâtres et terres cuites. Il expose à Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, Paris, Londres et Liverpool.
De 1928 à 1932, Alfred Laliberté se consacre à la réalisation de 214 sculptures de bronze illustrant les coutumes, légendes et métiers de Nouvelle-France. Les œuvres sont acquises pour l’inauguration du Musée de la Province de Québec (MNBAQ) en 1933. Cette œuvre magistrale contribue grandement à la notoriété du sculpteur. L’artiste s’illustre d’autre part comme enseignant de modelage, d’abord au Conseil des arts et manufactures de 1907 à 1923 puis à l’École des beaux-arts de Montréal à partir de son année de sa fondation en 1923.
Considéré comme le plus important sculpteur de la première moitié du XXe siècle, Alfred Laliberté, artiste qui nous quitte en 1953, fait l’objet de plusieurs distinctions. En 1919, il est honoré par l’Académie royale des arts du Canada. En 1940, il reçoit un doctorat honorifique de l’Université de Montréal. En 1948, l’artiste est fait membre de l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France.
Alfred Laliberté naît de père agriculteur à Sainte-Élizabeth-de-Warwick au Québec en 1878. Adolescent, le jeune s’adonne dans ses rares temps libres à la sculpture sur bois. Avec le support de Sir Wilfrid Laurier premier ministre pour lequel il a réalisé une sculpture sur bois grandeur nature, le jeune s’inscrit en 1898 au Conseil des arts et manufactures de la province situé à Montréal. L’institution y dispense entre autres des cours de modelage et de dessin. Ébloui par la qualité du travail effectué par l’élève au cours de ses trois années de formation, le Conseil attribue au jeune homme une bourse qui lui permet de se rendre en France en vue de parfaire sa formation à l’École des Beaux-Arts de Paris, lieu qu’il habite jusqu’en 1907. Au cours de son séjour, l’artiste se lie d’amitié avec Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté originaire d’Arthabaska.
À son retour au Québec, Laliberté influencé par Rodin amorce sa carrière de sculpteur. Il crée au cours des années 985 sculptures. L’artiste s’illustre rapidement comme sculpteur national, réalisant des statues de bronze, œuvres monumentales et commandes diverses attribuées par concours par certaines instances politiques. Parallèlement à l’exécution de ses contrats, le sculpteur présente en galerie des œuvres personnelles, bronzes, marbres, plâtres et terres cuites. Il expose à Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, Paris, Londres et Liverpool.
De 1928 à 1932, Alfred Laliberté se consacre à la réalisation de 214 sculptures de bronze illustrant les coutumes, légendes et métiers de Nouvelle-France. Les œuvres sont acquises pour l’inauguration du Musée de la Province de Québec (MNBAQ) en 1933. Cette œuvre magistrale contribue grandement à la notoriété du sculpteur. L’artiste s’illustre d’autre part comme enseignant de modelage, d’abord au Conseil des arts et manufactures de 1907 à 1923 puis à l’École des beaux-arts de Montréal à partir de son année de sa fondation en 1923.
Considéré comme le plus important sculpteur de la première moitié du XXe siècle, Alfred Laliberté, artiste qui nous quitte en 1953, fait l’objet de plusieurs distinctions. En 1919, il est honoré par l’Académie royale des arts du Canada. En 1940, il reçoit un doctorat honorifique de l’Université de Montréal. En 1948, l’artiste est fait membre de l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France.