Paul-Vanier Beaulieu RCA
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2 œuvres
Affiche 1 - 2 de 2 œuvres
1910 - 1996
Le peintre Paul Vanier Beaulieu naît à Montréal en 1910. De famille aisée, il est initié aux arts par son père qui lui suggère de peindre des paysages en nature. À l’âge adulte, Il fréquente l’École des Beaux-Arts de Montréal de 1927 à 1930. Sa formation acquise, il fonde une firme d’art publicitaire mais l’entreprise doit fermer ses portes après six ans d’existence en raison du climat économique de l’époque. Il ne perd pas de vue ses objectifs artistiques, loin de là, car il caresse le rêve d’aller s’installer à Paris pour s’imprégner des mouvements artistiques en cours. En vue d’atteindre cet objectif, il accepte par la suite plusieurs petits boulots dont celui de serveur dans un restaurant qui lui permet d’y exposer ses toiles.
En 1938, il part enfin pour Paris où il étudie pendant un an à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. En 1939, il s’installe dans un atelier de Montparnasse qu’il conservera jusqu’en 1973. Pendant cette période, il côtoie les peintres Giacometti, Pellan, Dallaire et Picasso avec lequel il se lie d’amitié. L’influence de Picasso se fait d’ailleurs sentir dans les natures mortes qu’il réalise à cette époque et dans les personnages, clowns et amuseurs publics qu’il créera plus tard.
De 1940 à 1944, il est fait prisonnier civil en France. De son camp d’internement, il continue à dessiner. En 1944, il expose une première fois en France puis il revient vivre au Québec de 1945 à 1947. En 1945, il s’initie à la gravure. En 1949, il réalise une exposition solo à Paris. En 1951, une de ses toiles est achetée par le Musée national d’Art Moderne de Paris. C’est le premier Canadien à figurer dans cette collection. En 1952, il réalise 33 gravures pour un livre d’artiste, cette publication sera achetée par le Musée du Québec. En 1953, le peintre se met à l’aquarelle. En 1958, il est invité à exposer au Musée national d’Art Moderne de Paris avec Pellan et Riopelle. L’exposition s’intitule : Trois peintres canadiens. De 1954 à 1965, la Galerie Dominion de Montréal le représente de façon exclusive. En 1957, il y présente une exposition solo composée de 60 tableaux, des natures mortes, des scènes de cirque et des paysages abstraits. En 1957 1958, voyageant en Bretagne, en Espagne et en Italie, il produit une multitude de petits tableaux, des paysages abstraits. En 1960, lors de séjours en Provence, il peint également des scènes qui tendent vers l’abstraction. À partir de 1973, il est de retour en permanence au Québec.
La carrière du sensible et passionné Paul Vanier Beaulieu se construit sous le signe constant de la recherche et de l’expérimentation. ll explore tour à tour le paysage, la nature morte, les personnages, puis l’abstraction. Il expérimente d’autre part une grande variété de médiums, l’huile, l’aquarelle, le pastel, le fusain, l’encre, etc. Quel cheminement…
En 1960, il reçoit une bourse du Conseil des arts du Canada. En 1970 il est honoré par l’Académie royale des arts du Canada. En 1973, il s’installe en permanence dans les Laurentides dans une maison dans laquelle il fera son atelier, il y exposera. Le peintre y vivra jusqu’à son décès en 1996. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Brésil, en Europe et en Israël.
Le peintre Paul Vanier Beaulieu naît à Montréal en 1910. De famille aisée, il est initié aux arts par son père qui lui suggère de peindre des paysages en nature. À l’âge adulte, Il fréquente l’École des Beaux-Arts de Montréal de 1927 à 1930. Sa formation acquise, il fonde une firme d’art publicitaire mais l’entreprise doit fermer ses portes après six ans d’existence en raison du climat économique de l’époque. Il ne perd pas de vue ses objectifs artistiques, loin de là, car il caresse le rêve d’aller s’installer à Paris pour s’imprégner des mouvements artistiques en cours. En vue d’atteindre cet objectif, il accepte par la suite plusieurs petits boulots dont celui de serveur dans un restaurant qui lui permet d’y exposer ses toiles.
En 1938, il part enfin pour Paris où il étudie pendant un an à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. En 1939, il s’installe dans un atelier de Montparnasse qu’il conservera jusqu’en 1973. Pendant cette période, il côtoie les peintres Giacometti, Pellan, Dallaire et Picasso avec lequel il se lie d’amitié. L’influence de Picasso se fait d’ailleurs sentir dans les natures mortes qu’il réalise à cette époque et dans les personnages, clowns et amuseurs publics qu’il créera plus tard.
De 1940 à 1944, il est fait prisonnier civil en France. De son camp d’internement, il continue à dessiner. En 1944, il expose une première fois en France puis il revient vivre au Québec de 1945 à 1947. En 1945, il s’initie à la gravure. En 1949, il réalise une exposition solo à Paris. En 1951, une de ses toiles est achetée par le Musée national d’Art Moderne de Paris. C’est le premier Canadien à figurer dans cette collection. En 1952, il réalise 33 gravures pour un livre d’artiste, cette publication sera achetée par le Musée du Québec. En 1953, le peintre se met à l’aquarelle. En 1958, il est invité à exposer au Musée national d’Art Moderne de Paris avec Pellan et Riopelle. L’exposition s’intitule : Trois peintres canadiens. De 1954 à 1965, la Galerie Dominion de Montréal le représente de façon exclusive. En 1957, il y présente une exposition solo composée de 60 tableaux, des natures mortes, des scènes de cirque et des paysages abstraits. En 1957 1958, voyageant en Bretagne, en Espagne et en Italie, il produit une multitude de petits tableaux, des paysages abstraits. En 1960, lors de séjours en Provence, il peint également des scènes qui tendent vers l’abstraction. À partir de 1973, il est de retour en permanence au Québec.
La carrière du sensible et passionné Paul Vanier Beaulieu se construit sous le signe constant de la recherche et de l’expérimentation. ll explore tour à tour le paysage, la nature morte, les personnages, puis l’abstraction. Il expérimente d’autre part une grande variété de médiums, l’huile, l’aquarelle, le pastel, le fusain, l’encre, etc. Quel cheminement…
En 1960, il reçoit une bourse du Conseil des arts du Canada. En 1970 il est honoré par l’Académie royale des arts du Canada. En 1973, il s’installe en permanence dans les Laurentides dans une maison dans laquelle il fera son atelier, il y exposera. Le peintre y vivra jusqu’à son décès en 1996. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Brésil, en Europe et en Israël.
Affiche 1 - 2 de 2 œuvres
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