George St-Pierre
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1 œuvre
Affiche 1 - 1 de 1 œuvre
1927 - 1985
Saint-Pierre fut mystique et il sera légende. Les habitués de la vieille capitale et les survivants de l'époque de la bohème de Québec connaissent les lieux hantés par son passé... S'étant disputé avec le gardien des cieux, l'autre Saint-Pierre, on dit qu'il rôde toujours dans la ville. D'autres disent qu'au coeur du faubourg, il est possible, très tard le soir, de le voir déambulant, aviné, à la recherche de lui-même. Nous savons cependant, et cela est certain, qu'il est de retour, pour quelques semaines, à l'intérieur des murs de l'impasse des deux anges.
L'oeuvre unique de Georges Saint-Pierre (1927-1985) fut reconnue pour la première fois par une critique du journal Le Devoir, Lyse Nantais, en 1961 1: C'est une vision extrêmement intéressante dont la première qualité est la vigueur et la deuxième, le refus de toute complaisance. Saint-Pierre est, sans nul doute, une personnalité forte, ne craignant pas d'aller jusqu'à certaines outrances, détestables sur le plan plastique, mais rassurantes par leur audace même. 2 Elle situe l'oeuvre comme faisant partie d'un courant artistique des années 1950, le misérabilisme. Mais, Saint-Pierre ne veut être rattaché à aucun groupe. Nantais explique dans son article: l'artiste affiche une certaine indifférence quant aux réactions diverses qu'inspirent ses toiles. Il ne se veut engagé dans aucun groupe, ne croit pas à un mode d'expression en particulier et vit âprement sa propre Aventure. Le peintre est indépendant et autodidacte, deux qualités stimulées par le rejet et le mépris durant les douze années précédentes.
Saint-Pierre fut mystique et il sera légende. Les habitués de la vieille capitale et les survivants de l'époque de la bohème de Québec connaissent les lieux hantés par son passé... S'étant disputé avec le gardien des cieux, l'autre Saint-Pierre, on dit qu'il rôde toujours dans la ville. D'autres disent qu'au coeur du faubourg, il est possible, très tard le soir, de le voir déambulant, aviné, à la recherche de lui-même. Nous savons cependant, et cela est certain, qu'il est de retour, pour quelques semaines, à l'intérieur des murs de l'impasse des deux anges.
L'oeuvre unique de Georges Saint-Pierre (1927-1985) fut reconnue pour la première fois par une critique du journal Le Devoir, Lyse Nantais, en 1961 1: C'est une vision extrêmement intéressante dont la première qualité est la vigueur et la deuxième, le refus de toute complaisance. Saint-Pierre est, sans nul doute, une personnalité forte, ne craignant pas d'aller jusqu'à certaines outrances, détestables sur le plan plastique, mais rassurantes par leur audace même. 2 Elle situe l'oeuvre comme faisant partie d'un courant artistique des années 1950, le misérabilisme. Mais, Saint-Pierre ne veut être rattaché à aucun groupe. Nantais explique dans son article: l'artiste affiche une certaine indifférence quant aux réactions diverses qu'inspirent ses toiles. Il ne se veut engagé dans aucun groupe, ne croit pas à un mode d'expression en particulier et vit âprement sa propre Aventure. Le peintre est indépendant et autodidacte, deux qualités stimulées par le rejet et le mépris durant les douze années précédentes.
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