Alfred Laliberté, termine en 1907 ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris. À son retour au Québec, le Conseil des arts et manufactures de la province où il a précédemment étudié présente au Monument national une exposition qui regroupe 93 œuvres du sculpteur. Une seconde exposition est présentée plus tard à la Galerie Johnson and Copping’s de Montréal en 1912, exposition qui rassemble une quarantaine d’œuvres, marbres, bronzes, plâtres et terres cuites.
Connu pour ses œuvres à caractère historique et ses sculptures en lien avec le terroir, l’artiste explore dans un volet de cette exposition la thématique de l’amour. Il y présente entre autres : Premier amour, Cupidon endormi, l’Amour et Cupidon et enfin Le Baiser, sculpture sur plâtre dont la création remonte à 1909, œuvre que la Galerie Perreault a le privilège de vous présenter aujourd’hui.
Pour la réalisation de cette œuvre, Alfred Laliberté puise dans son âme et laisse libre cours à son inspiration et son imagination. À travers cette sculpture de format 8.5 po. X 10 po. X 6.5 po., il s’exprime avec lyrisme et sensibilité. Le sculpteur modèle deux êtres qui correspondent à son idéal de beauté. Dans un élan fusionnel, les jeunes amants s’unissent dans le baiser. Souvent comparé à Rodin, le maître sculpteur module des formes souples et harmonieuses laissant émerger des sentiments qui suscitent de l’émotion. Des zones d’ombre et de lumière se déposent avec douceur sur sa création. D’un fini lisse, le plâtre est enduit par l’artiste d’une substance qui incorpore de la poussière de bronze.
Alfred Laliberté, sculpteur d’une immense envergure, est honoré par l’Académie royale des arts du Canada en 1919. En 1940, l’artiste reçoit un doctorat honorifique de l’Université de Montréal. En 1948, le sculpteur est fait membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.
Le Baiser, sculpture d’une grande beauté, saura charmer amateurs d’arts et fins collectionneurs.