1960 - Françoise Nielly est née à Marseille et vit et travaille à Paris aujourd’hui. Elle s’est fait remarquer par son incroyable dextérité à manier le couteau et la peinture à l’huile.
Exposant dans le monde entier, son art tente de rapprocher la technique des cubistes qui consiste à une représentation des corps en facettes et un univers pop acidulé qui s’inspire des peintures du maître Andy Warhol. Des tâches jaillissent. Les couleurs sont vives. Des visages apparaissent dans cet enchaînement de coups et de formes. Un mélange efficace qui secoue la rétine comme un bonbon amère mais exquis.
Françoise NIELLY, par son travail sur la couleur qui déstructure et décompose les visages, se situe en filiation directe d’un Picasso ou d’un Bacon. Elle dévoile dans un entretien vidéo que pour elle «La vie est quelque chose de peut-être trop dur, trop triste donc je vois, je mange les couleurs et je mets toute mon énergie dans la peinture ».
Les formes et les volumes naissent de la couleur. Ces couleurs, vives et chatoyantes, qui lui rappellent les couleurs des paysages du sud de la France où elle a passé son enfance, offrent à ses œuvres une expressivité, une force et un traitement du portrait saisissant. À sa manière, qui lui est propre, Françoise Nielly refait le visage humain dans chacun de ses tableaux. Et elle le refait à coups de boutoir, à coups de couteau balafrés sur le visage. Les éclats de vie qui surgissent de ses tableaux naissent d’un corps à corps avec la toile. La couleur est lancée comme un projectile. Son énergie donne à chaque touche l’intensité d’une vibration sonore. Les taches de peinture sont des touches musicales, dissonantes et bruyantes comme la vie. Mais dans l’espace du tableau, elles s’harmonisent en un unique timbre qui, à chacun des visages, donne son âme.